Intervention de Albéric de Montgolfier

Réunion du 17 juillet 2020 à 14h30
Loi de finances rectificative pour 2020 — Articles additionnels après l'article 2

Photo de Albéric de MontgolfierAlbéric de Montgolfier :

Des amendements similaires portent sur les véhicules, les avions, les bateaux. On peut appeler de ses vœux la transition des flottes, souligner que les navires fonctionnant au fioul lourd polluent beaucoup, certains ports le savent particulièrement, vouloir la transition énergétique, encore faut-il s’en donner les moyens. Encore une fois, derrière l’annonce de plans à 100 milliards, 20 milliards, 50 milliards d’euros, il faut des actions concrètes. Le suramortissement est évidemment l’un des moyens très concrets d’accélérer la mutation des flottes.

Dans le transport aérien, par exemple, Air France a bénéficié de prêts garantis par l’État ou de prêts de l’État en échange desquels le ministre a demandé l’évolution de la flotte. En l’absence de dispositifs d’incitation à la modification de celle-ci par l’acquisition d’avions moins polluants, cela restera tout simplement un vœu pieux.

Je souhaite donc, au-delà des mots et des intentions que nous partageons, que nous engagions des actions concrètes, et cet amendement traduit une action concrète. Le raisonnement vaut aussi bien pour les véhicules terrestres que pour les navires ou les avions. On sait aujourd’hui que la consommation d’un avion de nouvelle génération est très significativement en baisse. Un navire fonctionnant au gaz naturel liquéfié n’a rien à voir avec un navire utilisant du fioul lourd. Donnons-nous les moyens de nos ambitions !

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