Pour la dernière réunion de notre commission avant la suspension des travaux parlementaires de l'été, nous recevons M. Emmanuel Kasarhérou, qui vient de prendre ses fonctions à la tête du musée du Quai Branly-Jacques Chirac, le 27 mai dernier. Nous connaissons bien ce musée, l'un de nos collègues est membre de son conseil d'administration, nous nous y sommes rendus à plusieurs reprises et nous y avons même tenu une réunion de notre commission. Monsieur Kasarhérou, le musée du Quai Branly ne vous est pas étranger, puisque vous y étiez, ces dernières années, chargé de la coordination scientifique des collections. Vous aviez par ailleurs dirigé, plus tôt dans votre carrière, le centre culturel Tjibaou dédié au patrimoine culturel kanak.
Nous sommes conscients que vous prenez vos fonctions dans un moment compliqué, en raison de la crise sanitaire. En plus de nous exposer votre projet pour l'établissement, peut-être pourrez-vous nous dire quelques mots sur l'impact de celle-ci sur l'établissement et les difficultés particulières auxquelles vous êtes confronté ?
Vous savez sans doute que nous avons créé une mission d'information sur les restitutions d'objets d'art pour réfléchir aux conséquences du discours du Président de la République à Ouagadougou. C'est sur ce sujet que nous avions reçu votre prédécesseur Stéphane Martin en février dernier, alors qu'il venait de quitter ses fonctions. Quelle est votre analyse de cette question ?