Intervention de Alain Schmitz

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 22 juillet 2020 à 10h00
Travaux en cours de la mission d'information sur les restitutions des oeuvres d'art — Communication

Photo de Alain SchmitzAlain Schmitz :

Les recommandations de l'Unesco n'ont pas de valeur contraignantes. Le directeur pour la culture et des situations d'urgence de l'Unesco, que nous avons reçu hier, croit beaucoup à la circulation des biens et des équipes de conservateurs dans tous les musées africains afin de créer des liens. Il ne s'agit pas de restitution, mais de circulation constante et réciproque.

Le tout est de disposer d'infrastructures présentant des garanties en termes de sécurité, d'hygrométrie et de conservation identiques à ceux des grands musées internationaux. Dans ce domaine, les pays africains n'ont pas de moyens financiers. C'est pour cela que c'est la Chine qui a financé la construction du musée des civilisations noires à Dakar. La France entend également aider le Bénin au fonctionnement de son nouveau musée, ce qui est indispensable.

Ceci implique toutefois un personnel formé aux normes internationales. C'est une voie parallèle à celle des restitutions. Il n'y a pas de dépôts définitifs, mais des dépôts de longue durée. Je pense notamment aux manuscrits coréens qui ont été restitués à la Corée du Sud. Sur le papier, c'est un dépôt, mais sans limitation dans le temps. Ils n'ont semble-t-il pas vocation à revenir dans les collections de la BnF.

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