Je voudrais revenir sur les caméras-piétons. Dans notre société, l'image a pris une place prépondérante : des vidéos tronquées, qui montrent seulement certains moments de l'intervention des forces de l'ordre sans montrer les antécédents, circulent sur les réseaux sociaux, diffusées par des mouvements contestataires ou qui recherchent délibérément l'affrontement, afin de manipuler l'opinion. Je fais partie de ceux qui refusent l'expression « violence systémique », qui a même été employée par le Défenseur des droits, pour parler de la police. La violence légitime relève des forces de l'ordre. Avez-vous mis en place des formations pour faire face à la montée en puissance de l'image et des réseaux sociaux ?