Il y a deux ans, nous avons comparé le droit social italien au droit social français étant donné que Matteo Renzi a pris l'initiative de lois suivies d'ordonnances. La CGT italienne ne veut pas de SMIC considérant que cette disposition draine les salaires vers le bas. Nous avons visité les locaux de la BNI, ou BNP Paribas en Italie, très moderne, très belle entreprise. Nous avons visité une grande plate-forme en open space, réunissant 300 personnes. Les salariés avaient des cases pour ranger leurs affaires. Ceux qui voulaient s'isoler pour téléphoner avaient une cabine téléphonique. Le restaurant servait simultanément 200 personnes. Cette organisation ressemblait aux centraux téléphoniques des années 1950 et 1960 avec tout le personnel réuni dans une pièce et des sergents-chefs qui surveillaient le personnel. Les salariés étaient bien organisés. Ils nous ont expliqué que par rapport aux autres banques italiennes, BNI enregistre un indicateur plus négatif, à savoir un taux d'absentéisme deux fois plus élevé que ses concurrents. Nous connaissons la raison de cette situation.