Mes chers collègues, je tiens à parler une nouvelle fois dans cet hémicycle des industries créatives, qui regroupent les industries de l’ameublement, des arts de la table, de la céramique, de la bijouterie, du cuir, de la mode et de l’habillement ou encore de l’horlogerie, et qui, dans notre pays, représentent 135 000 emplois pour environ 20 000 entreprises réparties – j’insiste sur ce point – sur l’ensemble de notre territoire.
Ces entreprises réalisent 33 milliards d’euros à l’export ; mais, comme vous le savez, elles sont gravement pénalisées par la crise actuelle, notamment du fait de la fermeture physique des magasins, conjuguée à la crise que connaît le tourisme dans notre pays.
Cet amendement vise donc à créer un nouveau programme de quelque 100 millions d’euros afin de renforcer le haut de bilan des entreprises de taille intermédiaire, les ETI, et des PME, et de permettre un rebond stratégique et commercial. Ce fonds sera fléché vers les outils d’accompagnement mis en place par les régions ou par les professions, quand celles-ci disposent d’une structure de capital-risque.
Les comités professionnels de développement économique, le DEFI et Francéclat ont aussi été particulièrement touchés. Ils ont subi une perte de recettes d’environ 30 %, qui résulte également de la fermeture physique de leurs canaux de distribution. Or ces canaux constituent l’essentiel de la collecte de leurs taxes fiscales affectées.
Avec cet amendement, nous proposons donc de compenser cette baisse par une dotation budgétaire exceptionnelle. Ce faisant, nous pourrons réaliser des actions collectives à hauteur de 3 millions d’euros pour le secteur de l’habillement, via le DEFI, et de 4 millions d’euros pour le secteur de l’horlogerie, de la bijouterie et des arts de la table, via Francéclat.