J’aimerais ajouter deux arguments à l’appui de cet amendement.
Tout d’abord, lorsque ces entreprises voient leurs recettes s’effondrer alors qu’elles ne peuvent bénéficier des dispositifs publics, notamment du chômage partiel, qui vient à leur secours ? Les collectivités, c’est-à-dire le département ou la région. Cela pose de sérieux problèmes démocratiques quant à l’indépendance de ces médias, qui sont tous au service des pouvoirs en place, quelle que soit leur couleur politique.
Ensuite, les services publics d’audiovisuel sont aidés et bénéficient de plans, de la part de France Télévisions ou d’autres sources publiques, ainsi que des fonds évoqués hier par le rapporteur général et par le ministre délégué. Cela pose un problème de concurrence déloyale et de traitement inégal. Je suis un défenseur du service public, mais le secteur privé n’est pas aidé, ce qui pose un problème démocratique, un problème d’égalité.