… tous ceux visant à ouvrir des crédits qui risqueraient de ne pas être consommés et tous ceux tendant à mettre en place des soutiens trop sectoriels ou qui risquent d’être sans efficacité ou inopérants.
Je suis donc optimiste sur le sort des deux amendements n° 220 rectifié bis et 221 rectifié bis. En effet, Jean-François Longeot attire notre attention sur la situation, très particulière, des entreprises saisonnières, au regard de laquelle se pose un problème de tempo : quand on exerce une activité saisonnière, la durée d’un an ne permet pas de se redresser. Si M. Longeot demande des crédits, c’est donc uniquement pour ajuster cette durée à destination des activités pour lesquelles un an ne suffira pas.
Plus précisément, l’amendement n° 220 rectifié bis vise à différer le remboursement des prêts garantis par l’État en étalant ceux-ci sur vingt-quatre mois, au lieu de douze. Quant à l’amendement n° 221 rectifié bis, il tend à maintenir l’activité partielle jusqu’au printemps 2021 pour les activités saisonnières.