Intervention de Nadia Sollogoub

Réunion du 19 juillet 2020 à 10h00
Loi de finances rectificative pour 2020 — État b

Photo de Nadia SollogoubNadia Sollogoub :

L’action n° 01, Aides directes, du programme 231, « Vie étudiante », finance des aides directes pour les étudiants. Dans ce cadre, la loi de finances pour 2020 a prévu de transférer 4 millions d’euros à Bpifrance afin de financer son fonds de garantie « Prêts Étudiants ».

Ce dispositif a un effet de levier important puisque, en 2019, quelque 3 000 étudiants ont ainsi pu obtenir un prêt garanti à 70 % par l’État pour un total de 24 millions de prêts, soit une moyenne de 8 000 euros par prêt.

L’enveloppe augmentée pour 2020 à 4 millions d’euros reste insuffisante, puisque Bpifrance réclamait 5, 5 millions d’euros de crédits annuels afin d’atteindre un montant total de 100 millions d’euros de prêts. Cela permettrait aux banques de commercialiser ce produit plus largement et plus longtemps.

L’enveloppe est d’autant plus insuffisante cette année que les conséquences économiques de la crise que nous traversons laisseront inévitablement des traces dans le budget des familles les plus modestes.

Or, comme le disait notre collègue Pierre Ouzoulias, 40 000 bacheliers supplémentaires devront être accueillis dans les universités cette année. Il faudra aider tous ces jeunes à accéder à la formation qu’ils souhaitent obtenir. Le Gouvernement nous explique que la jeunesse sera l’enjeu majeur du post-covid. Répondons présent à ce rendez-vous.

Par ailleurs, pour aborder la période du post-covid nous aurons besoin de compétences. Aucun jeune ne doit se retrouver sur le bord de la route faut d’avoir pu accéder à l’enseignement supérieur pour des raisons matérielles.

Pour toutes ces raisons, je suis fière de présenter cet amendement de ma collègue Catherine Fournier.

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