Je souscris pleinement aux propos de notre rapporteur général.
Monsieur le ministre, je pense qu’il faut regarder de près la question de la DSIL et de la DETR
Comme cela vient d’être dit, la DSIL est trop à la main de l’administration, notamment régionale. Je pense qu’il faut coordonner davantage des projets structurants tout en veillant à ce qu’ils irriguent l’ensemble des territoires, y compris les villes moyennes ou petites ainsi que les territoires ruraux. Il pourrait être intéressant, de ce point de vue, d’articuler DSIL et DETR.
Par ailleurs, dans mon département, la consommation des crédits de la DSIL et de la DETR est de l’ordre de 70 % à 80 % par an. C’est insuffisant. Il me semble donc nécessaire, alors que les exécutifs municipaux et intercommunaux viennent seulement d’être renouvelés et dans un objectif d’accélération des investissements, d’ouvrir et d’étendre les dispositifs pour l’année 2020, y compris à des dossiers qui n’auraient pas été retenus en temps normal, afin d’optimiser la consommation des crédits.
Ces dotations sont aussi un moteur de l’action économique, notamment pour l’ensemble du tissu des PME dans le secteur industriel, mais également du BTP. C’est pourquoi les derniers efforts doivent être faits pour permettre une meilleure consommation des crédits dès l’année 2020.