Ces amendements visent à répondre à la situation très critique de l’emploi, situation qui risque, malheureusement, de se dégrader fortement.
S’agissant de l’amendement n° 960 rectifié bis, on observe depuis plusieurs années une diminution des postes à Pôle emploi. Il est temps d’inverser la tendance – les créations de postes que nous avons obtenues l’an dernier ne constituaient en fait qu’une remise à niveau, faisant suite à d’importantes baisses.
Il va falloir accompagner des situations différentes avec, comme je le disais précédemment, le maintien d’un nombre élevé de personnes qui se sont enfoncées dans la précarité et éloignées encore plus de l’emploi. Pour ces personnes, l’accompagnement devra être bien supérieur à ce que Pôle emploi peut proposer aujourd’hui.
Il faut également retravailler sur la convention entre l’État et Pôle emploi, afin que ce dernier soit réarmé en vue de ce qui s’annonce.
L’amendement n° 961 rectifié bis tend, quant à lui, à augmenter les effectifs du ministère du travail, notamment au regard du dispositif d’activité partielle. Comme nous l’avons tous souligné, ce dispositif a été très opérant, mais a aussi fait l’objet de multiples détournements. Il faut veiller à corriger ces détournements, mais aussi à mieux surveiller le nouveau dispositif d’activité partielle, afin de limiter les fraudes et de s’assurer qu’il sera utilisé à bon escient.
Nous sommes tous favorables à une dotation importante du mécanisme d’activité partielle, qui permet de maintenir les liens entre employeurs et salariés, mais il semble absolument indispensable de mieux contrôler l’octroi et l’usage de ces fonds, en amont et en aval.