Intervention de Albéric de Montgolfier

Réunion du 19 juillet 2020 à 10h00
Loi de finances rectificative pour 2020 — État b

Photo de Albéric de MontgolfierAlbéric de Montgolfier :

Ces amendements portent sur les moyens de Pôle emploi, du ministère du travail au regard du dispositif de chômage partiel, des missions locales et de l’AFPA. Je les considère comme des amendements d’appel.

Il est malheureusement clair – il faut être lucide – que le chômage va massivement augmenter dans les prochains mois. Le Gouvernement, d’ailleurs, le reconnaît lui-même. Il conviendra donc, dans le cadre de la prochaine loi de finances, d’accroître ou d’adapter les moyens de Pôle emploi. Mais, à ce stade, cette évolution semble prématurée.

Nous aurons également à examiner ce qu’implique au niveau du ministère du travail le dispositif d’activité et de chômage partiels. Le Gouvernement a prévu un renforcement des effectifs pour détecter les fraudes – il y en a sans doute eu – au chômage partiel. Sans doute nous apportera-t-il des précisions sur ce point…

Les amendements concernant les missions locales et l’AFPA sont tout autant des amendements d’appel à mon sens.

Les secteurs sur lesquels vous attirez l’attention, madame Taillé-Polian, nécessiteront probablement un renforcement des moyens. Mais, j’y insiste, il est prématuré d’en discuter aujourd’hui et je pense que, sous cet angle, l’examen du prochain projet de loi de finances ne sera pas une partie de plaisir. Il faudra regarder la réalité en face !

Les dispositifs que nous sommes en train de voter – je pense notamment à l’amendement sur l’embauche des jeunes, débattu et voté hier soir – visent, pour l’instant, à contenir la progression inéluctable du chômage.

Pour ces raisons, je vous invite à retirer ces quatre amendements.

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