Je partage ce qui vient d’être dit par mon collègue Leconte : bien évidemment, cet avis défavorable est absolument incompréhensible. Cela va totalement à l’encontre des intérêts français à l’étranger et de ceux de nos petites entreprises, qui contribuent à notre commerce extérieur et qui rencontrent d’énormes difficultés. L’adoption d’une telle mesure constituerait un geste de solidarité à leur égard.
Faut-il adopter l’amendement de Richard Yung plutôt que le mien ? Notre collègue entend effectivement limiter le champ de l’article aux pays éligibles à l’aide publique au développement. Une telle restriction serait quelque peu regrettable, parce que, en dehors de l’Europe, certains pays n’accordent aucune aide à nos petits entrepreneurs. Je citais le cas des États-Unis.
Je voudrais convaincre le Gouvernement, la commission des finances et, surtout, nos collègues – puisque ce sont eux qui voteront en leur âme et conscience – que nous devons vraiment poser un acte de solidarité envers ces petits entrepreneurs qui, encore une fois, contribuent au rayonnement de la France et à notre commerce extérieur.