Ce qui est choquant dans la solution retenue par le Gouvernement à travers l’IFI, c’est qu’un certain nombre d’actifs non productifs, qui ne contribuent pas à irriguer l’économie réelle, ne sont pas taxés. Je pense aux lingots, aux bitcoins – et la Banque de France nous alerte régulièrement sur les risques spéculatifs qu’ils présentent –, à certaines obligations étrangères, etc. A contrario, des actifs immobiliers qui contribuent à l’économie réelle – des commerces, des usines, des appartements servant à héberger des personnes et au cycle de production – sont taxés.
Je ne souscris donc pas à la proposition de Vincent Éblé, même si je partage nombre de ses constats de départ.