Ma collègue Anne-Catherine Loisier souhaitait attirer votre attention sur le fait que le dispositif d’encouragement fiscal à l’investissement en forêt, ou DEFI-Forêt, arrive à échéance le 31 décembre 2020.
Il demeure le dernier dispositif – et sûrement le plus opérationnel et le plus simple – pour accompagner l’investissement forestier. Il est donc important de le reconduire, tout en lui apportant quelques modifications de manière à le rendre plus efficace.
C’est pourquoi notre collègue propose, s’agissant des différents axes de ce dispositif – DEFI acquisition, DEFI assurance et DEFI travaux –, d’une part, de relever les plafonds et, d’autre part, de les transformer en crédit d’impôt.
Elle propose aussi de relever le plafond de défiscalisation.
Mes chers collègues, je voulais attirer votre attention sur le fait que nous avons débattu de nombreuses mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, et nous devons en effet absolument respecter nos objectifs bas carbone. Il est vrai que, pour ce faire, le mieux est de ne pas en émettre. Or il existe un outil de captation du carbone vieux comme le monde, le seul et le meilleur, à savoir la forêt.
De fait, il serait particulièrement grave que la forêt, qui a déjà toujours tendance à passer sous les radars, soit oubliée à l’occasion de cette crise, alors que, paradoxalement, on nous indique qu’elle doit être un choc pour les consciences, nous faire adopter un autre mode de vie et un autre mode de consommation.
Il faut absolument donner la possibilité aux gens d’investir dans la forêt. Si celle-ci n’est pas vivante, si elle n’est pas exploitée, alors elle ne jouera pas son rôle.
J’y insiste : c’est l’occasion ou jamais de faire prendre conscience qu’il est possible d’investir dans la forêt, que cet investissement est même absolument vital pour notre avenir.