Dans la même logique que précédemment, cet amendement vise à renforcer les contrôles des Urssaf.
Madame Primas, je tiens à vous rassurer : je ne dis pas qu’il y a, d’un côté, les petits qui ne trichent pas et, de l’autre, les gros qui trichent. Simplement, un petit chef d’entreprise qui emploie trois salariés, qui n’a jamais été confronté au chômage partiel et qui n’est pas aussi bien accompagné qu’une grosse boîte peut ignorer qu’un employé en chômage partiel n’est pas censé travailler du tout : on peut l’entendre.
Enfin, madame la ministre, sur ce sujet, nous faisons le même constat. Mais, à mon sens, il faudrait cibler les 250 plus grandes entreprises de France, où travaillent de nombreux commerciaux, et faire des contrôles maintenant, a posteriori. Que s’est-il passé entre mars et juin ? Il suffit de consulter les boîtes mails et les téléphones des 100 ou 200 commerciaux de ces sociétés qui ont été placés en chômage partiel. Si l’on donne aux Direccte et à l’inspection du travail les moyens d’effectuer ces contrôles, on découvrira sans doute que le nombre d’entreprises qui se sont livrées au travail dissimulé dépasse les 30 %.