De notre point de vue, l’enjeu est plutôt d’inciter au développement des motorisations propres. En augmentant la taxation – c’est tout de même un travers français –, on dégraderait encore la compétitivité de nos ports, sans que le produit de la taxe instaurée soit affecté à l’amélioration des infrastructures portuaires.
Les préoccupations environnementales, notamment la qualité de l’air, peuvent être prises en compte par d’autres moyens, comme la modulation des droits de port pour les navires verts, le branchement des navires à quai ou la mise en place de zones de réduction des émissions des navires, comme celles que le Gouvernement promeut auprès de l’Organisation maritime internationale pour la Méditerranée. De telles mesures permettent de mieux répondre aux enjeux de nos ports.
J’émets un avis défavorable.