Cet amendement vise à créer un crédit d’impôt au bénéfice des ménages pour certains travaux de réparation et de réemploi d’objets du quotidien, qui serait égal à 50 % des dépenses supportées dans la limite de 1 500 euros par foyer fiscal.
L’objectif est d’allonger la durée de vie des produits, qui est un axe majeur de développement durable. Cela permettrait de favoriser, au moment de l’achat, les biens dont l’indice de réparabilité, créé par la loi Économie circulaire et qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2021, est élevé. Cet indice se transformera progressivement en indice de durabilité en 2024.
Ce crédit d’impôt présenterait enfin l’intérêt de donner une bouffée d’oxygène au secteur de la réparation, fortement impacté par la covid et dont les pertes financières mettent aujourd’hui à mal la pérennité de leurs structures.