Je ne vais pas vous dire que ce combat pour l’égalité hommes-femmes n’est pas très important. Il est, au contraire, très important, et ce gouvernement y a œuvré, notamment au travers de l’index Pénicaud, qui permet de mettre en lumière ces problématiques d’inégalités. Ce travail doit se poursuivre.
Si l’on peut admettre que, dans la précipitation, la panique et du fait du caractère totalement inédit de cette crise, certaines entreprises aient raté le coche de la publication de leur index au 1er avril, cela ne peut pas durer, d’autant que des sanctions sont prévues. La première est ce qu’il convient d’appeler en mauvais français le name and shame. La seconde, financière, sanctionnera les entreprises qui n’ont pas un score suffisant au bout de trois ans. Nous sommes à la deuxième année : rendez-vous est donc pris pour l’année prochaine.
Vous pouvez compter sur moi et sur Elisabeth Moreno pour poursuivre ce combat et veiller à ce que la crise ne remette pas en situation de citoyens de deuxième niveau les jeunes, les femmes, les seniors et un certain nombre de populations plus vulnérables, qui sont souvent les variables d’ajustement des crises.