Vous évoquez une initiative qui porte sur le prix des médicaments. On mélange un peu tout.
Le Gouvernement travaille en partant du principe qu’il faut des mesures d’urgence pour aller au secours des entreprises – ce que l’on assume totalement, et tout le monde l’a compris et validé –, des contrôles pour celles qui ne respectent pas la loi avec, le cas échéant, quand le délit est trop grave, des sanctions pénales.
Enfin, on ne doit pas perdre de vue les objectifs de moyen terme et chercher de nouveau à les atteindre rapidement. Pour ce faire, il existe déjà des lois. Je pense à l’index de l’égalité femmes-hommes de Mme Pénicaud et à un certain nombre de dispositifs d’ores et déjà conditionnés.
Ainsi, toutes les entreprises du portefeuille de l’Agence des participations de l’État, qui sont de taille importante, ont défini des trajectoires de réduction des émissions de CO2. Elles les ont déjà : nous n’avons pas découvert cette problématique le matin du 25 mai en nous levant. Tous ces dispositifs existent bel et bien ; ils doivent être approfondis et prolongés : c’est probablement l’objet du plan de relance et des travaux que vont mener les deux assemblées dans les semaines et mois qui viennent, mais prenons les sujets dans l’ordre et avec le souci de la rigueur que vous mentionniez, madame Goulet.