Nous achevons enfin l’examen de ce troisième projet de loi de finances rectificative. Il clôt une séance budgétaire hors norme, entamée à la fin du mois de mars avec le premier projet de loi de finances rectificative.
Ces trois PLFR ont eu une seule priorité pour fil rouge : le sauvetage de notre économie et de nos entreprises, confrontées à un choc sanitaire sans aucun précédent dans notre histoire.
Au fur et à mesure, nous avons pu constater l’ampleur de cette crise, qui n’a pas fini de nous sidérer. Pas un pan de la société n’y a échappé, ni les entreprises, ni les salariés, ni les collectivités locales. Cette crise n’est pas finie ; elle ne fait que commencer.
Beaucoup de dépenses ont été engagées, mais nous devons prendre un peu de hauteur et prendre la juste mesure du texte que nous allons voter. En cette période très difficile, notre responsabilité est engagée. Tous ensemble, nous avons réalisé un travail de fond, pour le bien du pays. J’ai été très surpris de ces échanges très forts en vue de la recherche d’un équilibre. Quelles que soient nos divergences, il importe de voter ce texte pour tous ceux qui, aujourd’hui, sont dans la difficulté. C’est ce que fera le groupe Les Indépendants, car il y a urgence pour notre pays.