En 2009, il n’y avait pas eu de plan pour aider les collectivités locales à faire face à la crise. C’est la première fois qu’une garantie de ressources est apportée.
Deuxièmement, je veux dire à mes collègues de gauche que ce n’est pas le moment d’augmenter les impôts. J’assume cette position. Comme nous l’enseigne Keynes, en cas de dépression de l’activité, il ne faut pas baisser la dépense publique ni accroître les impositions, parce que cela la déprimerait davantage. Quand nous serons revenus à meilleure fortune – espérons que cela arrivera –, quand l’économie, et donc l’emploi, seront repartis, nous verrons ce qu’il convient de faire. Nous pourrons en discuter lors des grands débats politiques qui nous attendent.
Ce soir, nous sommes tous suspendus aux négociations européennes. Nous espérons qu’elles pourront aboutir, même s’il peut y avoir des inquiétudes, car le PLF devra s’articuler avec l’action de nos partenaires européens.