Ma question s’adressait à M. le garde des sceaux. Ce dernier nous a toutefois informés qu’il ne pourrait être présent.
Depuis quelques semaines, les actes de violence, de nature délictuelle ou criminelle, se multiplient à l’égard de policiers, de gendarmes, de pompiers ou, tout simplement, à l’égard de nos concitoyens.
Vous avez indiqué, monsieur le Premier ministre, que vous souhaitiez recréer des juges de proximité, c’est du moins ce que nous avons compris. Le garde des sceaux vient de nous dire que tel n’était pas du tout le cas : il souhaite plutôt une justice plus proche de nos concitoyens. Dont acte !
La crise sanitaire que nous venons de vivre a mis de nouveau en exergue les difficultés de notre justice, sur les plans tant matériel que de capacité à se mobiliser et à agir.
Je souhaite vous poser deux questions.
Quelle politique pénale le Gouvernement souhaite-t-il engager à l’égard des actes de violence qui se multiplient, les délinquants n’ayant plus peur de rien ?
Surtout, quels moyens allez-vous donner à notre justice pour être à la hauteur de ces enjeux ?