Monsieur le secrétaire d’État, je ne doute ni de votre volonté ni de la qualité de vos réponses. Tout de même, compte tenu de ce que nous constatons depuis de nombreuses années sur les moyens dont dispose notre justice, il y a extrême urgence à mobiliser à la fois les fonds et les personnels pour mettre en place les dispositifs permettant de mener la politique pénale que vous revendiquez et que nous pouvons largement partager.
Nous avons souvent entendu dans cette enceinte que les moyens allaient être donnés. Et nous n’avons rien vu venir ! Nous vous demandons donc, monsieur le Premier ministre – je me permets de m’adresser à vous –, de faire très vite. La qualité de notre justice, la qualité de la réponse pénale, mais aussi de la réponse civile, déterminent, avant tout, la confiance de nos concitoyens dans notre système judiciaire. À défaut de cette confiance, nous vivrons des jours mauvais.