Monsieur le Consul général, le regain de tension entre Israël et la Palestine induit-il une plus forte insécurité pour nos ressortissants à Jérusalem ? Quand estimez-vous que l'intégralité des services du consulat de France à Jérusalem sera à nouveau accessible ? Les manifestations contre le projet d'annexion en Cisjordanie risquent-elles d'entraver le bon fonctionnement des activités consulaires ?
Les représentants palestiniens ont présenté au Quartet une contre-proposition afin de tenter de reprendre l'initiative. Cette proposition prévoit la création d'un État palestinien souverain, indépendant et démilitarisé pouvant inclure de mineures modifications au tracé de frontières quand cela serait nécessaire. Quelle serait la répartition de Jérusalem selon cette contre-proposition ? Dans quelle mesure cette démarche inédite pourrait-elle affecter le processus d'annexion en cours ?
Le 19 mai dernier, Mahmoud Abbas a déclaré ne plus être lié à un accord avec Israël. Comment cette menace se concrétise-t-elle aujourd'hui sur le terrain, spécifiquement à Jérusalem ? Cette décision pourrait-elle se retourner contre les Palestiniens ? Quel sera le rôle des Pays du Golfe ? L'avertissement de Yousef Al-Otaiba, ambassadeur des Emirats Arabes Unis à Washington, est-il susceptible de stopper Israël dans son processus d'annexion ?
L'Autorité palestinienne a engagé des poursuites contre Israël devant la Cour pénale internationale (CPI), qui pourrait ouvrir une enquête pour crime de guerre. Même si la Chambre préliminaire de la CPI ne s'est pas encore déclarée compétente dans ce dossier, la procureure de la CPI Fatou Bensouda a néanmoins déjà exposé un point de vue favorable. Pensez-vous que cette démarche ait des chances d'aboutir ?