Un sujet revient de manière récurrente dans les échanges que nous avons avec les chercheurs, c'est la question des classements internationaux, essentiels pour le rayonnement de notre recherche. Ces classements incitent les établissements et les laboratoires à se regrouper pour avoir plus de visibilité. Les petites structures, qui constituent pourtant une grande partie de la recherche en France et qui ont des moyens plus réduits, ne sont pas moins source d'excellence et d'innovations. Comment comptez-vous soutenir cette forme de recherche à la française, qui fait aussi notre force, car produire de la connaissance exige aussi des parcours différents ? Le système des appels à projets est ainsi chronophage, suppose beaucoup de moyens et d'énergie, et les petites équipes ne sont pas toujours capables d'y répondre, alors que ces financements pourraient leur être utiles.