Madame la présidente, mesdames, messieurs les sénateurs, je vous prie d’accepter mes excuses pour mon retard. J’étais ce matin avec M. le Président de la République et M. le ministre de l’intérieur à l’Élysée, pour rencontrer les organisations syndicales de policiers. Compte tenu des événements récents, ils avaient, vous l’imaginez bien, beaucoup de choses à dire. Nous les avons donc écoutés s’exprimer, ce qu’ils ont fait avec beaucoup d’émotion. C’est la raison pour laquelle je suis en retard. Je vous prie donc de bien vouloir m’accorder quelques circonstances atténuantes pour vous avoir infligé cette suspension de séance.