Intervention de Stéphane Ravier

Réunion du 19 octobre 2020 à 17h00
Prééminence des lois de la république — Adoption d'une proposition de loi constitutionnelle dans le texte de la commission

Photo de Stéphane RavierStéphane Ravier :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le hasard du calendrier législatif aura voulu que nous débattions aujourd’hui de « la prééminence des lois de la République » trois jours seulement après l’abomination de Conflans-Sainte-Honorine.

Rendons hommage, à l’entame de cette discussion, à la 267e victime de l’islamisme depuis 2012 dans notre pays, Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie décapité par un islamiste tchétchène.

« Ils ne passeront pas ! » : voilà la seule réponse de l’exécutif dans ces circonstances de guerre. Quelle pitoyable farce, car ils sont déjà là !

Ils sont déjà là, monsieur le ministre, dans les écoles, les hôpitaux, les associations sportives, culturelles et cultuelles, les entreprises, les services publics et, bien sûr, les partis politiques… Plus aucun pan de notre société n’est préservé du fléau de la division communautaire et du cancer islamiste.

Le communautarisme est la lèpre de notre pays. Il divise, il sépare, il se moque de la loi, il la combat.

De ce communautarisme est née en France une cinquième colonne islamiste hostile à ce que nous sommes et déterminée à nous abattre. Elle se compose de la réunion du séparatisme d’en haut, celui des élites individualistes, des élus islamo-clientélistes et indigénistes, et d’un séparatisme d’en bas, celui des trafiquants, des crapules et des religieux extrémistes. On est loin, très loin, de la prééminence des lois de la République.

Tabou parmi les tabous, vous refusez toujours de remettre en question la politique d’immigration massive, alors que c’est au « grand remplacement » que nous devons la « grande fracture communautaire ». Dans ces conditions, l’islamisme a encore de beaux jours devant lui.

Par le caractère massif de l’immigration, nombreux sont les individus qui ont rejeté notre modèle français et ont préféré conserver leurs mœurs, leurs coutumes, leurs traditions. Aujourd’hui, les plus fanatiques d’entre eux, devant nos renoncements, veulent nous imposer d’autres lois, celles de la charia.

Vos bougies, vos drapeaux en berne, vos tweets ne suffisent plus à faire oublier que si nous en sommes là, c’est à vous que nous le devons. Vos rassemblements place de la République ressemblent davantage au bal des hypocrites. Au lieu de manifester, vous devriez vous terrer de honte ! Car si les barbus sont coupables, les élus, eux, sont responsables.

Nos lois, bien qu’écrites, et qui ne demandent qu’à être appliquées pour abattre le monstre islamiste, ne le sont toujours pas, en raison soit de votre capitulation, soit de votre collaboration !

Pendant ce temps, l’islamiste Farid Ikken a déclaré à l’issue de son procès, mercredi dernier : « Sachez, chiens de Français, que nous sommes chez vous pour vous égorger. »

Quarante ans plus tard, monsieur le ministre de la justice, la peine de mort par décapitation est rétablie sur notre sol, mais seulement pour les innocents.

Mes chers collègues, n’entendez-vous toujours pas dans nos villes et dans nos campagnes agir ces féroces soldats islamistes, qui viennent jusque dans nos bras, égorger et décapiter nos fils et nos compagnes ? Aux armes, sénateurs, aux armes, monsieur le ministre Dupond-Moretti, aux armes de la loi, rien que la loi, mais toute la loi !

Je vous l’annonce, mes chers collègues, si demain les lois de la République n’étaient toujours pas prééminentes dans les faits, et après que les islamistes ont attaqué tant de symboles de la République, leur prochaine cible pourrait très bien être assise parmi nous, au sein de cet hémicycle.

1 commentaire :

Le 26/11/2020 à 16:05, aristide a dit :

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"Tabou parmi les tabous, vous refusez toujours de remettre en question la politique d’immigration massive, alors que c’est au « grand remplacement » que nous devons la « grande fracture communautaire ». Dans ces conditions, l’islamisme a encore de beaux jours devant lui."

C'est sûr, l'immigration incontrôlée alimente le communautarisme incontrôlé, avec toutes les pressions sur l'Etat que l'on connaît. L'Etat est aussi responsable d'orienter ces populations vers toujours les mêmes quartiers, les mêmes villes, créant des ghettos urbains où la loi républicaine a de plus en plus de mal à se faire respecter.

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