Monsieur le président – je salue votre première présence au fauteuil de la présidence de séance –, monsieur le ministre, mes chers collègues, ainsi, aujourd’hui, en France, on peut mourir décapité pour avoir fait un cours d’éducation civique sur la liberté d’expression. Cette décapitation, ce meurtre horrible de Samuel Paty vient « percuter » notre agenda législatif et, par là même, le justifie. Car nous avons bien fait, cher Philippe Bas, d’inscrire en priorité ce combat pour la loi républicaine, contre le totalitarisme islamiste.
Au-delà des larmes, sans doute légitimes, des rassemblements et des marches, les discours…