Il s’agit d’un amendement de précision, dont l’objet est d’ajouter à la liste des exceptions à l’impossibilité de rompre le contrat de projet les cas d’insuffisance professionnelle et d’inaptitude physique, comme c’est le cas dans le droit commun applicable aux personnels contractuels.
Un mot pour répondre à ce qui vient d’être dit : oui, bien sûr, nous devons augmenter le nombre de personnes recrutées sous contrat, notre objectif étant que 100 % des doctorants puissent avoir un contrat ; tant qu’à faire, donc, autant le prévoir.
Monsieur Ouzoulias, je suis ravie que nos doctorants aient un contrat de travail. Je pense que c’est bien mieux ainsi et qu’il y a, là aussi, un modèle français que nous devons préserver. Ce contrat de travail des doctorants n’est certes pas un contrat définitif. Vous le qualifiez de « précaire » ? Je le qualifie, moi, de très sécurisant pour les doctorants qui travaillent en France.