L’article 23 dissout l’Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France, l’IAVFF, une instance encore jeune, puisqu’elle a été créée sous cette forme en 2015, sur l’initiative du ministère de l’agriculture de l’époque, Stéphane Le Foll, dans le cadre de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’agroalimentaire et la forêt.
La création de cet établissement visait à améliorer la coopération entre l’enseignement supérieur et la recherche agronomique, vétérinaire et forestière, afin d’acquérir une meilleure renommée internationale dans ces domaines et d’être en mesure de former les chercheurs et chercheuses qui inventeront de nouvelles solutions pour réussir la transition agroécologique.
En particulier, l’institut devait permettre une meilleure coordination entre les différents établissements, pour qu’ils mènent des stratégies communes et élaborent des projets en commun.
La recherche agronomique, vétérinaire et forestière est indispensable, si nous voulons trouver des solutions durables permettant de réussir la transition écologique sans laisser personne au bord du chemin. Telle est l’ambition qu’incarne l’IAVFF : une ambition vaste, qui a donc besoin de temps pour se concrétiser. C’est pourquoi je m’étonne que l’on ne laisse pas davantage de temps à cet institut pour faire ses preuves : cinq années, c’est bien court…
Madame la ministre, j’ai entendu que les emplois associés à cet organisme seraient conservés, quoi qu’il arrive ; je salue votre vigilance sur ce point. Mais, si j’ai bien compris que, selon vous, cet institut n’a pas fait ses preuves et qu’il faut donc le dissoudre, je n’ai pas bien saisi les raisons qui vous amènent à cette conclusion.