Je souhaite également vous remercier, madame la ministre, parce que vous avez apporté des réponses calmes et précises en refusant toujours – c’est particulièrement appréciable – la polémique et la posture.
Nous allons voter ce texte, certes modifié par le Sénat. Si nous avons voté pour certains amendements que nous jugeons positifs, nous nous sommes abstenus sur d’autres et, quand nous n’étions pas d’accord, nous nous sommes opposés à certaines modifications.
Pour autant, il nous semble que le texte n’est bouleversé ni dans sa structure ni dans son contenu : la programmation est bien là, ainsi qu’un effort budgétaire que nous estimons important et des dispositions en faveur de la simplification de la vie des chercheurs, de l’ouverture sur la société – le Sénat a enrichi le texte en matière de relations avec les collectivités locales – et de la modernisation des outils de financement.
Les piliers sont donc bien là. Les nouveaux contrats, en particulier, ont été maintenus ; je m’en réjouis. Je me félicite également des avancées sur la liberté académique et l’intégrité scientifique.
Trois points restent toutefois en suspens : la durée de la programmation ramenée à sept ans au lieu de dix ; l’abaissement de la proportion de chaires de professeurs juniors de 20 % à 15 % ; enfin, le périmètre des ordonnances.
Nous espérons vivement que la commission mixte paritaire aboutira à un accord. Dans cet esprit, parce que le Sénat a amélioré et enrichi le texte et parce que les quelques divergences qui subsistent ne justifient pas un vote contre, nous voterons pour le texte, tel qu’il a été modifié par le Sénat.
Enfin, je remercie les services de la commission de leur travail rapide, mais excellent dans un contexte difficile.