Je souhaite remercier les services de la commission, qui m’ont beaucoup aidée et soutenue dans un contexte quelque peu compliqué, puisque nous avons commencé nos travaux pendant la période électorale de renouvellement du Sénat, donc sans en avoir la légitimité.
Je remercie également mes collègues qui ont été assidus aux auditions – Dieu sait si elles furent nombreuses ! –, comme ceux qui nous ont rejoints dans la dernière ligne droite, après leur élection.
Il y a bien sûr toujours des mécontents, mais je crois sincèrement que nous avons marqué ce texte de l’empreinte du Sénat, que ce soit par la modification de la trajectoire, ramenée à sept ans, par le rééquilibrage entre des nouveaux contrats, dont j’estime qu’ils doivent trouver leur place dans certains systèmes, tout en ménageant un équilibre par rapport aux carrières et aux contrats déjà existants, ou par l’assise définitive de l’égalité femmes-hommes, qui, je l’espère, suscitera des vocations dans les nouvelles générations de jeunes femmes.
Nous avons également introduit les collectivités territoriales, ce que n’avait pas fait l’Assemblée nationale. Nous avons donc apporté des éléments importants.
Cher Pierre Ouzoulias, s’agissant des libertés académiques, je pense que personne ne peut contester que je n’ai voulu ni attaquer ni froisser les chercheurs ; j’ai été blessée que l’on puisse me soupçonner à cet égard. J’estime que l’on peut être pour les libertés académiques tout en respectant les valeurs de la République. Toutefois, si le terme est choquant, nous aurons en effet du temps pour y revenir lors des travaux de la commission mixte paritaire.
Je salue mes collègues présents dans l’hémicycle : votre mobilisation nous a permis d’examiner ce texte un vendredi après-midi sans vote par scrutin public – c’est à marquer d’une pierre blanche !