Monsieur le ministre, même si nous ne sommes pas d’accord, je dois reconnaître que vous prenez le temps de nous répondre, et je vous en remercie, car ce n’est pas toujours le cas des membres de votre gouvernement.
À ce stade, je distingue trois débats : la souveraineté alimentaire, les quotas sucriers et – j’en dirai un mot tout à l’heure – la défense des salariés de la filière.
S’agissant de la souveraineté, il faut entrer dans les chiffres. Il y a effectivement une perte en nombre d’hectares : on est passé de 447 000 à 423 000 hectares, soit une perte sèche de 5 %. Les chiffres sont-ils exacts, monsieur le ministre ?