Intervention de Fabien Gay

Réunion du 27 octobre 2020 à 14h30
Mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques — Article 1er

Photo de Fabien GayFabien Gay :

Cette perte n’est pas due aux pucerons. Si les agriculteurs ont fait le choix de ne pas emblaver davantage, c’est à cause de la sécheresse, des pluies diluviennes, mais aussi parce que le prix n’est pas assez rémunérateur. Car, le vrai problème, c’est la fin des quotas sucriers, dont vous n’avez pas dit un mot !

Vous répétez : « Pucerons ! Pucerons ! Pucerons ! » Cette difficulté est réelle, mais, en amont, les betteraviers rencontrent de tout autres problèmes. C’est pour ça qu’ils ont fait le choix de ne plus emblaver et que nous avons perdu 5 % des surfaces.

Nous ne sommes pas encore menacés sur le plan de la souveraineté alimentaire : nous sommes toujours excédentaires. Aujourd’hui, nous consommons un quart de notre production ; les trois quarts restants sont transformés soit en éthanol, soit en alcool, puis exportés ; et un cinquième de la production est exporté en dehors de l’Union européenne. Tels sont les chiffres.

Je reviendrai sur la fin des quotas sucriers, parce que votre argument me paraît faible, pour ne pas dire inexistant. Mais, sur ce premier débat, m’accordez-vous qu’en matière de souveraineté alimentaire nous ne sommes pas aujourd’hui en péril ?

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