Le présent amendement va dans le même sens, mais pour les entreprises de taille intermédiaire établies outre-mer.
Ces entreprises de plus de 250 salariés ou de plus de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires, fortement créatrices d’emploi, ne peuvent pas toujours, paradoxalement, bénéficier du régime renforcé d’exonération de charges sociales patronales, alors que leur domaine d’activité le leur permettrait.
En outre, qu’elles interviennent sur des marchés d’exportation ou sur des marchés de biens ou services consommés localement, ces quelques entreprises restent d’une taille extrêmement modeste par rapport à celle de leurs concurrents hexagonaux ou étrangers.
Dans le contexte actuel, tant conjoncturel que structurel, cet effet de seuil, qui prive les entreprises de taille intermédiaire, dans les secteurs prioritaires, du bénéfice du principal régime d’aide en faveur de la compétitivité et de l’emploi, constitue un non-sens économique et social.
Je vous demande donc de voter cet amendement pour que ces entreprises ne disparaissent pas de nos territoires.