Monsieur le rapporteur général, nous sommes peut-être à égalité de traitement. Nous devons tous faire des efforts dans le cadre de la République. Nous en sommes tous d’accord.
Mais, à l’exception de la Guyane, les outre-mer sont des îles. Nous sommes enclavés. Nous sommes éloignés.
Je rappelle que, durant le premier confinement, ne volaient qu’un ou deux avions au plus chaque semaine. Aujourd’hui, les grandes compagnies touchent des aides, ce qui est normal. J’ai moi-même voté en faveur de ces mesures.
Ce que nous voulons, ce n’est pas simplement renforcer le haut de bilan, comme cela a été fait pour Air France et comme l’ont fait les Pays-Bas. Ce que nous voulons, c’est diminuer durablement les coûts d’exploitation et corriger les inégalités structurelles. Bien sûr, la crise est conjoncturelle, mais la réalité demeure.