Je rappelle, comme plusieurs de mes collègues l’ont déjà souligné, que la surcotisation devait s’arrêter en 2003. Et si j’entends les arguments de M. Savary, il n’en reste pas moins que la CNRACL touche, depuis 2003, des cotisations « indues » des sapeurs-pompiers, puisque l’équilibre devait être atteint en 2003.
Par ailleurs, en fin d’année dernière, le Gouvernement a cédé, à la suite d’un mouvement de grève extrêmement important de nos sapeurs-pompiers. Il lui était d’autant plus facile de céder que ce sont les départements, pour l’essentiel, mais aussi les communes et les intercommunalités, qui vont payer au final.
Je m’étonne d’entendre aujourd’hui qu’il ne faudrait pas supprimer la part salariale. C’est une question d’équilibre. Tous les sapeurs-pompiers de France sont à l’écoute des travaux de l’Assemblée nationale et du Sénat sur cette surcotisation. Sa suppression leur offrirait une hausse de pouvoir d’achat d’environ 50 euros tous les mois. Ce ne serait que justice, sachant qu’ils ont surcotisé depuis dix-sept ans pour rien.