Il est certain que la démographie médicale est un problème extrêmement lourd, et nous n’aurons pas d’autre choix que de former plus de médecins. À cet égard, je trouve que notre système de formation, même délesté du numerus clausus, manque un peu d’agilité.
Je terminerai en partageant mon interrogation quant à l’organisation du cloisonnement entre médecine de ville, médecine libérale et hôpital. Tout d’abord, cela induit cette étrangeté que, le week-end, la permanence des soins est uniquement réalisée à l’hôpital. Ensuite, ce cloisonnement ne me semble pas répondre aux attentes des médecins sortant du système de formation, notamment pour ce qui concerne le salariat.