L'opération Barkhane pose beaucoup de questions. L'accueil triomphal des prisonniers libérés, organisé par Iyad Ag Ghali, terroriste le plus recherché par la France, fait froid dans le dos. J'imagine que nos soldats, ce soir, à Gao, ne sont pas très rassurés. Nous prenons acte de vos déclarations, soulignant que la France n'a pas été partie prenante dans cette libération.
Le sujet est trop important. Nous en parlerons lors d'un débat que nous essaierons de tenir prochainement. Je souhaitais simplement vous faire part de l'émotion que cette affaire suscitait au sein de notre commission : les parlementaires votent la prolongation des opérations extérieures, ce qui nous rend en quelque sorte responsables de la sécurité de ces femmes et de ces hommes. Savoir qu'une partie de ces terroristes avérés est de nouveau en liberté et qu'ils sont accueillis triomphalement par M. Ag Ghali ne nous rassure pas.