On devrait bientôt atteindre le seuil des 10 000 euros du mètre carré dans tous les arrondissements de Paris. Le temps de la ségrégation entre les beaux quartiers, à l’ouest, et les autres est bel et bien terminé. Dans celui des Lilas, en Seine-Saint-Denis, de l’autre côté du périphérique mais desservi par le métro, le prix du mètre carré est à 7 ou 8 000 euros. L’opposition entre l’est et l’ouest de la ville ne vaut plus.
La principale raison pour laquelle les prix flambent, c’est que l’on ne construit pas assez. Le déséquilibre entre l’offre et la demande attise le phénomène. Voilà le problème !
Il en va de même pour l’encadrement des loyers. Tant que subsistera le déséquilibre entre l’offre et la demande, les prix continueront de monter. Les taxes ne pourront rien y faire. L’encadrement des loyers n’a d’ailleurs pas réglé le problème.
Pourquoi donc poursuivre cette logique de taxer à tout-va ? Personne dans cette assemblée ne souhaite que l’on finisse par tout taxer et tout interdire. Il faut construire davantage : c’est le seul moyen de régler le problème du logement.