Les communes forestières traversent aujourd’hui d’énormes difficultés. La crise sanitaire est venue se surajouter à celles qu’elles connaissaient déjà, en raison des difficultés de peuplement dans les forêts de remplacement, où les communes forestières sont toujours mises devant des réalités financières qui ne leur permettent pas de boucler réellement leur budget.
Je souhaiterais donc bien mettre l’accent sur les attaques de scolytes, qui sont reparties avec les températures clémentes du printemps, et sur la sécheresse actuelle, qui achève d’affaiblir les peuplements, de plus en plus dépérissants, dans nos forêts.
L’avenir de certains massifs forestiers est clairement remis en cause. Épicéas, hêtres, frênes et chênes sont aujourd’hui victimes de toutes sortes de chenilles ou insectes qui pullulent.
Nous ne pouvons pas rester sans rien faire face aux difficultés grandissantes de ces communes forestières qui, pour certaines d’entre elles, sont dépourvues de moyens financiers importants. Ces difficultés se traduisent par des pertes de recettes de fonctionnement, par l’incapacité pour certaines d’assumer les engagements financiers et par la difficulté de réinvestir dans leurs massifs forestiers.
Cet amendement vise à permettre la compensation des pertes de recettes liées à l’exploitation de la forêt. Toutes les régions sont touchées, d’où l’importance d’adopter cet amendement, qui concerne tous les départements de l’Hexagone.