Comment ne pas entendre ou comprendre l’objet de l’amendement ?
Néanmoins, j’en demanderai le retrait, car on ne peut pas faire un cas particulier pour une catastrophe naturelle, aussi importante soit-elle, sur un territoire, en l’occurrence le département des Alpes-Maritimes.
Je rappelle que, à l’issue de la réunion de la commission mixte paritaire sur le PLFR 4, l’État a accepté de verser de premiers crédits, à hauteur de 20 millions d’euros.
Je rappelle également, et je le fais humblement, car ce genre de choses est plus facile à dire ici, dans l’hémicycle, que sur le terrain, quand on est confronté à la détresse humaine, que les dégâts résultant d’une catastrophe naturelle sont pour partie couverts par les assurances – pour partie seulement, car, malheureusement, les dommages non assurables restent à la charge des assurés – particuliers, chefs d’entreprise… – ou des collectivités. L’État ne peut pas tout, et on ne pourra jamais offrir réparation pour tout.
Cela étant, notre appel a été entendu. Nous avons partiellement obtenu satisfaction, l’État ayant consenti un premier acompte de 20 millions d’euros sur les 35 millions d’euros que nous avions sollicités à la suite de la tempête qui a frappé les Alpes-Maritimes.
Dans ces conditions, mon cher collègue, je sollicite le retrait de l’amendement.