Au total, nous consacrons presque 8 milliards d’euros aux transports, dont 4, 7 milliards d’euros fléchés vers la SNCF.
Nous assumons le choix d’une recapitalisation à hauteur de 4 milliards d’euros, conformément à la réforme de 2018, avec la volonté pour l’État d’accompagner une entreprise dont il est l’unique actionnaire et d’intervenir avec force pour lui permettre de retrouver sa trajectoire de développement. Nous avons eu des échanges à ce sujet avec la direction générale du groupe SNCF.
Par ailleurs, nous voulons éviter l’attitude qui a présidé pendant de trop nombreuses années à la stratégie de la SNCF : courir après les projets et les nouvelles infrastructures, puis rencontrer cinq ou dix ans plus tard des difficultés pour en assurer la maintenance. Or, si la maintenance et la régénération des équipements ne peuvent pas être réalisées, c’est l’assurance de rencontrer des difficultés sur la qualité du service et de l’exploitation.
(Exclamations sur les travées du groupe Les Républicains.) Vous ne verrez pas mon léger sourire sous mon masque, mais heureusement que les 348 sénateurs n’ont pas la même démarche… Comme je le dis parfois, même le ciel a des limites !