En guise d’explication de vote globale, je voulais simplement dire que l’amendement de la commission, qui sera probablement voté, présente deux défauts : le premier est qu’il fait tomber les amendements qui suivent, dont les nôtres ; le second est qu’il est gagé sur des crédits destinés à la culture. Cependant, j’imagine que l’intention du rapporteur spécial était d’abord de faire avancer sa proposition, et non de retirer des crédits à cette action.
Le nombre d’amendements déposés montre bien que le plan de relance est sous-dimensionné et qu’il a besoin de crédits supplémentaires pour la culture, le logement, la rénovation urbaine, l’accessibilité, l’aide alimentaire, le soutien à l’engagement de la jeunesse, une prise en charge des nouvelles conditions de scolarité au vu de la crise sanitaire, ainsi que le soutien aux associations.
On m’objectera qu’il ne s’agirait pas alors d’un plan de relance, mais nous examinons ensemble deux missions, « Plan de relance » et « Plan d’urgence face à la crise sanitaire ». Notre débat n’est donc aucunement illégitime, d’autant que c’est justement le plan d’urgence qui manque dans ce projet du Gouvernement.
On pourrait aussi nous opposer que tout cela coûte très cher, mais nous avons fait des propositions lors de l’examen de la première partie du projet de loi de finances…