Je vais évidemment soutenir cet amendement, mais je voudrais dire que, au sein de la commission des affaires économiques, Mme Létard, Mme Estrosi Sassone, Mme Artigalas et moi-même avons proposé des amendements qui ont été votés par tous les groupes, en tout cas par une grande partie des groupes. Or ni le groupe Union Centriste ni le groupe Les Républicains ne nous ont avertis du fait qu’ils ne voteraient pas ces amendements en séance. Nous nous sommes donc retrouvés avec des amendements qui n’ont été soutenus que par la gauche. Nous étions pourtant parvenus à un équilibre.
La grande priorité des maires, c’est d’avoir de l’argent pour les activités éducatives, l’éducation populaire et la présence associative, bref, de l’humain. La formation et les emplois aidés, c’est de l’humain ! Tous les rapports montrent que c’est d’abord ce qui manque aujourd’hui dans la politique de la ville. Et le seul truc que nous allons voter, ce sont des crédits pour l’ANRU ! Je suis évidemment pour, je me suis toujours battue pour ça, mais ce n’est pas demain la veille que ces crédits seront consommés, parce que, avec la bureaucratie, nous avons le temps d’attendre !
Le fonds que nous vous proposions était immédiatement opérationnel, ou du moins très rapidement. Maintenant, c’est Waterloo, rien en rase campagne ! Est-ce que nous dépensions plus ? Non, puisque le Premier ministre nous a annoncé qu’il mettrait 1 %. Nous ne demandons pas d’en rajouter dans la barque, nous proposons que la méthode choisie pour dépenser l’argent qu’il nous a annoncé soit opérationnelle et arrive sur le terrain.
Vous avez arbitré autrement ! C’est trop facile ! Tout le monde est d’accord à Bercy pour annoncer des chiffres pour l’ANRU. Les crédits ne seront pas consommés à des échéances à court terme.