Je demande à M. Le Gleut, avec lequel je n’ai pas d’opposition sur le fond, de bien vouloir retirer ces deux amendements.
Si j’ai bien compris, il ne s’agit pas uniquement de mesures d’aides sociales concrètes et immédiates pour lesquelles nous disposons de crédits suffisants, y compris pour les suites de la crise liée à la pandémie en 2021. Mes interrogations sont doubles. Comment définir l’urgence, en l’occurrence ? Quand et comment mobiliser ce fonds ?
On peut supposer qu’il aurait pu servir après la catastrophe du port de Beyrouth, après les inondations en Afrique du Sud… Beaucoup d’événements ont lieu chaque année dans le monde. Comment faire cohabiter ce fonds avec les systèmes assurantiels ? Je ne suis pas opposé au principe, mais je ne crois pas possible de créer ce fonds au détour d’un amendement.
Trouvons une solution pour le prochain budget. Je suis prêt à travailler avec vous sur la mise en œuvre de ce fonds. Ce n’est pas contradictoire avec les propos que je tenais voilà quelques instants, car il s’agira d’argent disponible, qui pourra être mobilisé pour cette urgence globale qu’est la covid-19.