C’est aussi pourquoi le programme 209 « Solidarité à l’égard des pays en développement » de la mission « Aide publique au développement » connaît dans le cadre du projet de loi de finances pour 2021, comme vous avez bien voulu le rappeler, mesdames, messieurs les sénateurs, une augmentation très significative – près de 17 % –, pour atteindre près de 2, 5 milliards d’euros.
Cette progression nous permettra de poursuivre une trajectoire ascendante de l’APD, dans la perspective d’y consacrer 0, 5 % de notre richesse nationale d’ici à 2022, conformément à l’engagement pris par le Président de la République.
Sur ce point, je connais toutes les discussions en cours. Une clarification est assurée par l’OCDE, dont a parlé l’un des intervenants ; il faut prendre pour règles celles de l’OCDE.
En 2021, la France consacrera 0, 69 % de son PIB à l’aide publique au développement, du fait non seulement de la réduction du revenu national brut, mais aussi d’annulations de dettes.
L’objectif demeure, toutes choses égales par ailleurs, le niveau de 0, 55 % que nous visions. Je suis convaincu que nous l’atteindrons en 2022. Je rappelle pour ceux qui auraient tendance à l’oublier que nous partions, en 2016, d’un pourcentage à 0, 37 %.