Nous saluons également la suppression de l’article 13, laquelle permet ainsi de revenir sur l’unification au niveau national des tarifs de la taxe communale sur la consommation finale d’électricité. Cet amendement de suppression a été adopté sur l’initiative de nombreux groupes de notre assemblée, dont le nôtre, afin de préserver l’autonomie fiscale locale.
Enfin, parmi les nombreuses mesures adoptées au cours de l’examen de cette première partie, je veux souligner celle que proposait notre groupe, rejoint par d’autres, en faveur du pouvoir d’achat des familles, avec le relèvement du plafond du quotient familial pour le calcul de l’impôt sur le revenu.
J’y ajouterai la série d’amendements en faveur de la construction de logements sociaux adoptés sur l’initiative de nos collègues Valérie Létard et Hervé Marseille. La relance ne doit pas uniquement concerner les entreprises, mais également soutenir nos concitoyens les plus fragilisés par les conséquences de la crise sanitaire.
Dans un esprit de responsabilité, les sénateurs de l’Union Centriste approuveront, dans leur très grande majorité, cette première partie du projet de loi de finances dans la version amendée par le Sénat ; quelques-uns d’entre eux manifesteront toutefois une position différente, indiquant ainsi leur inquiétude au regard de l’évolution de nos finances publiques.
Notre vote ne constitue donc pas un quitus à la politique du Gouvernement, mais vise à permettre à la Haute Assemblée de discuter des missions budgétaires, notamment de la mission « Plan de relance », de les amender et d’y apporter les correctifs et les améliorations nécessaires.