Je voudrais revenir sur la politique du logement. Les rénovations des maisons anciennes, qui sont la marque de l'histoire de nos territoires, sont trop peu nombreuses. Il y a une tendance à préférer la démolition parce que la rénovation coûte trop chère. Certes, il existe des subventions au niveau européen. Mais ce que j'entends en Martinique, c'est que les dossiers sont beaucoup trop compliqués à remplir. Les maires finissent donc par abandonner. Je trouve dommage qu'on laisse partir en fumée toutes ces vieilles maisons qui ont un cachet extraordinaire.
Je revins aussi sur la problématique des jeunes. Quand des jeunes ultramarins partent faire leurs études dans l'Hexagone, très souvent, ils ne reviennent pas ou ne reviennent que pour des vacances. Et s'ils reviennent, ils peuvent se sentir exclus puisqu'ils ne parlent plus la langue de leur région. Il y a une réflexion à mener pour permettre à ces jeunes de continuer à se sentir chez eux quand ils rentrent.